Ezéchiel Kambale : « Il n’y a pas de RDC sans Beni »


« Il n’y a pas de RDC sans le territoire de Beni et sans la ville de Beni », a affirmé lundi 25 novembre le député national, Ezéchiel Kambale. Dans une déclaration lue à la presse, il a aussi rappelé le chef de l’Etat à tenir sa parole d’installer la zone de défense à Beni dans le Nord-Kivu.

« A l’Est, la population est en train de mourir, d’être tuée. Nous qui sommes ici à Kinshasa, nous devons compatir avec cette population de l’Est, nous disons à la population Kinoise, que l’Est est une partie de la RDC, l’Est n’est pas un autre pays, la ville et le territoire de Beni est une partie de la RDC que nous devons tous défendre », a déclaré le député Kambale.

Selon lui, la présence d’un ministre de la Défense peut plus motiver les Forces armées de la RDC (FARDC), tout comme celle du ministre de l’Intérieur « peut plus motiver la police. »

« La présence même du Président de la République peut motiver la population », a estimé le député Ezéchiel Kambale, qui appelle aussi le Chef de l’Etat à honorer sa promesse d’installer la zone de défense à Beni.

« Un homme d’Etat, c’est quelqu’un qui honore sa parole. La promesse bien sûre d’installer la zone de défense à l’Est de la RDC », a déclaré Kambale Ezéchiel, député national et notable de Beni.

Il invite tous les notables de Beni et du Nord-Kivu en général vivant à Kinshasa à compatir avec les populations meurtries de l’Est de la RDC.

Une vive tension a été observée lundi 25 novembre matin à Beni dans le Nord-Kivu. Une nouvelle fois, des jeunes ont manifesté pour dénoncer la mort d’au moins 8 civils, lors d’une nouvelle attaque des rebelles ougandais des ADF au quartier Masiani, dans la Commune de Mulekera.

Certaines sources indiquent que c’est la première fois que les ADF attaquent et tuent dans cette commune qui était jusque-là l’une des communes les plus sécurisées de Beni.

Plusieurs habitants ont abandonné leurs maisons pour se mettre à l’abris ailleurs. La mairie de la ville et les installations de la MONUSCO ont été attaquées par des manifestants alors que la justice militaire a arrêté le commandant FARDC déployé dans cette zone.

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