Les experts du HCR, du CICR, du gouvernement, de l’Union africaine mais aussi les victimes et témoins ont démarré mardi 22 octobre à Kinshasa des discussions sur la situation de plus de 4,5 millions des déplacés internes en RDC. L’objectif de cette conférence internationale est de débattre sur les solutions durables aux situations de déplacement qui affectent les déplacées internes, les réfugiés et les personnes à risque d’apatridie.
Dans son discours, le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Gilbert Kankonde, a annoncé « la détermination du gouvernement » de s’impliquer davantage dans les solutions durables des situations des personnes déplacées en RDC.
« La problématique des mouvements de populations en RDC nécessite une réponse gouvernementale appropriée et efficace mettant en exergue des solutions durables. En d’autres termes, il s’avère impérieux d’associer aux perspectives de retour volontaire, intégration locale et la réinstallation, seules jugées beaucoup plus amples », a indiqué Gilbert Kankonde.
Pour sa part, le représentant régional adjoint du HCR Fafa Attidzah, a promis de renforcer toute l’assistance de son agence au gouvernement.
Le chef adjoint de la délégation du Comité international de la Croix Rouge en RDC, Dirieh Abde Mohamed, a insisté sur le droit humanitaire et a plaidé pour la finalisation du processus de ratification par la RDC de la Convention de Kampala relative à la protection et à l’assistance des personnes déplacées.
« Nous voulons exhorter le gouvernement à procéder sans tarder au dépôt de l’instrument de ratification afin de figurer parmi les Etats parties de la Convention de Kampala », a plaidé Dirieh Abde Mohamed.