Formaliser l’exploitation artisanale et qualifier les plus de sites d’exploitation possibles dans la province de l’Ituri figurent parmi les recommandations que la Commission épiscopale pour les ressources naturelles (CERN) formule à l’Etat congolais. Son secrétaire général, Henry Muhiya, l’a déclaré, jeudi 22 août, après une série d’études menées entre 2012 et juillet 2019 dans les secteurs minier, agricole et environnemental.
Les thèmes abordés dans cette étude sont :
- L’impact de l’exploitation minière dans les communautés
- Le bon modèle des projets agricoles exécutés en RDC
- La gestion de l’environnement.
La CERN soutient que la qualification des sites d’exploitation permettra de bien gérer les fonds de développement dégagés par le code minier, à ressortir les éventuels détournements des fonds et réfléchir sur la contribution de l’exploitation artisanale au développement local.
«Il faudrait qualifier plus de sites pour que les services de l’Etat aient des statistiques et que l’argent contribue au budget de la province», affirme Henry Muhiya.
Il propose aussi d’alléger la fiscalité, étant donné que beaucoup d’exploitants artisanaux «préfèrent travailler dans les pays voisins parce que la fiscalité y est plus favorable qu’en RDC».
Dans cet entretien avec Billy Ivan Lutumba, Henri Muhiya, secrétaire exécutif de CERN revient sur les résultats de ces études.
/sites/default/files/2019-08/web-07._220819-p-f-kininvitehenrymuhiyacern-00.mp3