Revue de presse du mercredi 21 août 2019
Le lancement mardi à Matadi du premier Forum national sur l’énergie électrique en RDC intéresse les journaux parus mercredi 21 août à Kinshasa.
Le Potentiel analyse la situation du secteur de l’électricité en RDC, à l’occasion de l’ouverture du premier Forum national sur l’énergie électrique, mardi 20 août à Matadi. Le dernier investissement public entrepris dans le secteur de l’électricité reste à ce jour l’inauguration, en 1982, de la centrale hydroélectrique d’Inga II, rappelle le quotidien. Puis, plus rien. Entre-temps, les besoins en électricité se sont accrus de manière exponentielle, note le journal.
En 2014, la RDC s’est lancée dans la voie de la libéralisation du secteur par la promulgation d’un code de l’électricité. Cinq ans après, déplore le quotidien, aucune action concrète n’a encore été entreprise.
« Pour corriger nettement ce déficit d’investissement dans le secteur, des réformes de grande envergure seront nécessaires. Dans l’immédiat, il s’agit de donner un sens au Code de l’électricité, en pourvoyant déjà à la nomination des animateurs de l’Autorité de régulation de l’électricité (ARE). C’est ce qu’on attend en urgence de Félix Tshisekedi. Sinon, le Forum de Matadi n’aura été que, comme les précédentes rencontres, un rendez-vous de trop. Sans lendemain », conclut le tabloïd.
La Prospérité constate qu'avec des « potentialités électriques énormes mais un faible accès à l’électricité, Félix Tshisekedi est appelé à vaincre ce paradoxe avec des recommandations fortes». Faisant une véritable plongée dans ce domaine, Felix Tshisekedi a d'ailleurs reconnu que depuis 1982 avec la finalisation du site d’Inga 2, la RDC n’a plus connu d’avancées significatives dans le développement de la production d’énergie électrique. Au contraire, il y a un certain recul dans la mesure où le taux d’accès à l’électricité est de 8%, alors qu’en 2011 simplement, il était évalué à 9%, rapporte le quotidien.
Forum des As se veut plus précis, citant des experts, le journal indique que « la RD Congo, avec un potentiel hydroélectrique de 100 mégawatts, a l'un des taux les plus bas d'accès à l'électricité en Afrique subsaharienne, soit moins de 10% de la population estimée entre 80 et 100 millions ».
Devant ce tableau, « Félix Tshisekedi pense qu’il faut agir vite », signale Le Phare. Selon le chef de l’Etat, il faut agir maintenant et en toute urgence pour sauver le pays, dont les forêts sont menacées de disparition à l’horizon 2100, si l’exploitation du bois de chauffe et l’utilisation des charbons des bois se poursuivent au rythme actuel. Car, présentement, le bois et le charbon de bois représentent 90 % des énergies consommées par les Congolais.
Politico.cd relève que le comité organisateur du forum a décerné le prix du Grand artisan du secteur de l’énergie électrique en RDC au président Félix Tshisekedi. Pour le président du comité, cette récompense s’explique par le fait que le président soit entre autres l’initiateur de ce premier forum “qui permet aux têtes pensantes de ce secteur à réfléchir autour des solutions adaptées pour l’amélioration de la desserte en énergie électrique”.