Les femmes et les jeunes demandent à être pris en compte dans le prochain gouvernement de la RDC. Ils ont formulé ce vœu vendredi 9 août à Kinshasa, à l’issue d’un échange qu’ils ont eu avec le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba.
Ils ont recommandé au premier ministre de les intégrer selon l’esprit des dispositions légales congolaises dans son équipe gouvernementale surtout quand il est question de décider des aspects qui les concernent.
De l’éducation des enfants, à la santé de la femme, les 15 délégués des associations féminines ont insisté sur un bon encadrement de la vie de la femme congolaise.
« Les femmes autochtones veulent avoir des documents pour leurs terres, la santé de la reproduction, l’accès aux problèmes de base, les problèmes par rapport la stigmatisation et l’analphabétisme. A propos des femmes vivant avec handicap, les bâtiments qui sont fabriqués dans notre pays ne sont adaptés à ces femmes tout comme les lits d’accouchement. Spécifiquement par rapport aux personnes albinos, il faut exonérer les produits dermatologues, les lunettes pour faciliter la vision », a déclaré Lucienne Lusenge, déléguée des femmes autochtones.
Délégués des mouvements citoyens, des jeunes parlementaires élus et non élus, et autres mouvements associatifs ont décrié l’exclusion et l’abandon de la jeunesse congolaise par le pouvoir public.
« Il faut que les composantes puissent envoyer trois personnes pour les premières propositions, on doit donc prendre une femme, un jeune et un adulte. Nous lui avons demandé de prendre compte des progrès technologiques de ce siècle. Il faut quand même suspendre certaines filières académiques sur le plan éducationnel pour que notre éducation puisse répondre aux besoins du marché de l’emploi, il faut de l’entreprenariat pour que les jeunes puissent aussi participer à la création des richesses », a dit le président du parlement des jeunes, Arthur Omar Kayumba.
Ilunga Ilumkamba a assuré ses interlocuteurs de s’entretenir souvent avec eux en vue de mieux orienter les actions de son gouvernement.
Les associations présentes lors de cette rencontre sont notamment l’Association nationale des entreprises publiques (ANEP), les associations des femmes, des jeunes, les chefs coutumiers et la Fédération des entreprises du Congo (FEC).