Nord-Kivu : la société civile demande plus des militaires, policiers et casques Bleus à Butembo

La société civile du Nord-Kivu appelle au renforcement de la présence des FARDC, des policiers et des casques Bleus de la MONUSCO à Butembo, actuel foyer de l’épidémie à virus Ebola. Ce renforcement d’effectif permettra de faire face aux attaques contre les équipes de riposte contre cette maladie, explique Edgard Mateso, vice-président de cette structure.

« Nous n’arrivons pas à comprendre comment les gens peuvent récidiver, attaquer plusieurs fois les structures médicales. C’est vraiment une situation qui nous inquiète et visiblement il y aurait  également déficit sécuritaire. C’est pourquoi nous continuons à lancer notre cri d’alarme à la haute hiérarchie militaire de renforcer les équipes de l’armée qui se trouvent au niveau de Butembo, même chose pour la police nationale congolaise, les casques bleus de la MONUSCO. Qu’ils soient également renforcés et cela en munitions et hommes de troupes pour dissuader tous ceux qui sont en train de déstabiliser la situation à Butembo », a expliqué Edgard Mateso.

Pour lui, ce renforcement en hommes et matériels permettra également de sécuriser la population de Butembo face à l’activisme des groupes armés.

« Mais aussi nous nous inquiétons de la non-organisation du procès des personnes qui ont été arrêtées et supposées être à la base de la déstabilisation de la situation dans la région », regrette Edgard Mateso.

Les centres de traitement contre Ebola dans la ville de Butembo sont régulièrement attaqués par des groupes armés. Lundi 13 mai, les forces de l’ordre ont repoussé une attaque de ces assaillants. Une personne a été tuée.

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