Le président du bureau permanent de l’assemblée provinciale, Claude Gbuka, a invité la classe politique à l’unité. A l’ouverture de la session de mars samedi 30 mars, il a également plaidé pour la collaboration entre les trois pouvoirs législatifs, exécutif et judiciaire, en vue d’imprimer la paix sociale et le développement de l’Equateur.
D’après lui, cette rentrée parlementaire a aussi marqué la clôture de la session extraordinaire du 15 mars, laquelle a abouti à l’élection des 4 sénateurs de l’Equateur, dont il s’est félicité.
Mais cette première session ordinaire de la législature, a indiqué Claude GBUKA, va se pencher sur le contrôle parlementaire.
Au chapitre alors de la bonne gouvernance, il a enjoint l’exécutif provincial à la bonne gestion des personnels, et à la culture du respect des bien de l’état.
Allusion faite au détournement des recettes publiques et de spoliation à grande échelle des engins, terrains et immeubles de l’état.
« La culture de respect des biens de l’Etat ne semble pas encore élire domicile dans la province de l’Equateur. Certains agents responsables, confondent les biens de l’Etat aux leurs. Le déclassement des engins de la province, plusieurs terrains vendus aux particuliers, et ayant appartenu à l’Etat sont monnaie courante. Le contrôle parlementaire s’étend à tous les services publics », a fait savoir Claude Gbuka.
Le président de l’organe délibérant de l’Equateur a indiqué que son organe doit reconquérir, tant auprès du pouvoir central que de la communauté internationale, ses droits relatifs à l’immense forêt qu’elle abrite.
Cette forêt contribue énormément à la lutte contre le changement climatique. Ainsi la province va améliorer l’habitat, l’électricité et l’eau potable pour ses habitants, a-t-il espéré.