Depuis le début de l’épidémie, il y a eu 502 décès (441 confirmés et 61 probables) et 271 personnes guéries, a annoncé le ministère de la Santé dans un communiqué publié vendredi 8 février.
Le cumul des cas est de 800, dont 739 confirmés et 61 probables. Au total, poursuit le communiqué, 178 cas suspects en cours d’investigation.
« Deux nouveaux cas ont été confirmés, dont 1 à Oicha et 1 à Kyondo ; 3 nouveaux décès de cas confirmés : 1 décès communautaire à Kyondo, 2 décès au CTE, dont 1 à Butembo et 1 à Katwa ; 7 nouveaux cas probables (décès historiques) validés à Katwa », détaille le ministère de la Santé.
Selon le communiqué, des cas de maladie à Virus Ebola ont été notifiés récemment dans l'armée nationale congolaise dans la ville de Butembo.
« En effet, deux militaires, originaires de la zone de santé de Oicha et travaillant à l'aéroport de Butembo, ont été identifiés comme cas confirmés d'Ebola en date du 12 janvier 2019. Les deux militaires ont passé cinq jours au Centre de Traitement d'Ebola et sont sortis guéris. En dehors de ces deux cas confirmés, il y a eu trois cas suspects pour lesquels les tests de laboratoire étaient négatifs. Par ailleurs, le 4 février 2018, six policiers ont été admis comme cas suspects à Butembo et ils ont été déchargés après que les tests de laboratoire soient revenus négatifs », précise le ministère de la Santé.
Depuis le début de la vaccination le 8 août 2018, 76.425 personnes ont été vaccinées, dont 20.473 à Beni, 19.171 à Katwa, 8.517 à Butembo, 6.076 à Mabalako, 2.736 à Kalunguta, 2.201 à Goma, 2.200 à Komanda, 1.844 à Oicha, 1.663 à Mandima, 1.203 à Kayina, 1.162 à Kyondo, 1.157 à Karisimbi, 1.054 à Bunia, 953 à Vuhovi, 920 à Masereka, 744 à Mutwanga, 700 à Lubero, 590 à Rutshuru, 567 à Biena, 527 à Nyankunde, 510 à Musienene, 355 à Tchomia, 306 à Mangurujipa, 254 à Alimbongo, 207 à Kirotshe, 125 à Nyiragongo, 100 à Rwampara, 97 à Watsa (Haut-Uélé), et 13 à Kisangani.