« Il faut aujourd’hui une solution très forte, une analyse globale de la situation, qui intègre l’ensemble d’acteurs pour trouver une solution définitive » aux conflits dans l’espace kasaïen, a déclaré mardi 5 février à Kananga le directeur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH), Abdoul Aziz Thioye.
Cette solution, selon lui, devrait passer par trois axes : justice, réconciliation et développement.
« Il faut retrapper le retard de développement, il faut essayer de réinsérer tous ces jeunes-là qui, à un moment donné, ont été en mouvement et en mobilisation contre les institutions de l’Etat », a souhaité Abdoul Aziz Thioye, parlant aussi de la nécessité d’encadrer ces jeunes-là.