La MONUSCO finance la construction d’un centre de formation pour les ex-combattants à Salamabila, dans la province du Maniema. Les travaux sont exécutés par la Caritas. Le lancement officiel des travaux de ce centre a eu lieu dimanche 27 janvier à Salamabila lors de la visite d’évaluation de la MONUSCO.
Au moins 40 ex-combattants Malaika, des jeunes à risques et des filles mères non scolarisées et désœuvrées vont suivre une formation en menuiserie et en coupe et couture.
Selon la Caritas Kasongo qui exécute ce projet, ce centre d’apprentissage de métiers constitue un moyen qui empêche l’adhésion des jeunes dans des groupes armés. Il consiste à diminuer la violence des ex-combattants et la vulnérabilité des filles mères.
« Le montant financé par la MONUSCO pour la réalisation du présent projet est de 99 390 USD. Ce projet présente des liens avec le mandat DDRRR de la MONUSCO », a indiqué l’abbé curé de la paroisse de Salamabila.
Pour, Richard Mugalo Malofu, bourgmestre de la commune de Nomoya-Salamabila, ce projet rendra service non seulement aux ex-combattants et les jeunes à risque, mais toute la population de la contrée.
« Ce projet constituera certes un moyen efficace de renforcement socioéconomique non seulement des jeunes à former, mais bien plus de toute la population », a fait remarquer Richard Mugalo Malofu.
La MONUSCO recommande à la population de s’approprier ce projet comme un patrimoine commun.
« En finançant ce projet, la MONUSCO reconnait la nécessité de désarmement des groupes armés et l’importance de la réintégration socioéconomique des ex-combattants comme gage de réduction des violences communautaires et le développement à long terme », a expliqué Louise Barber, cheffe de sous-bureau MONUSCO à Kindu.