La prolongation des élections pèse lourd pour la plupart des candidats venus de Kinshasa, obligés de débourser des fonds supplémentaires pour supporter la suite de leur séjour à Mbandaka (Equateur). D’autres, comme Henri Thomas Lokondo Yoka, condamnent carrément cette rallonge des sept jours.
« On est obligé de rester encore pendant plus de dix jours, alors qu’on avait tout programmé pour qu’on rentre rapidement. Ça pèse lourd. Les sept jours, ça nous a quand même causé un préjudice énorme, tant sur les plans moral, physique que financier ! », a témoigné Lokondo Yoka, candidat député national.
Quand on prépare les élections comme celles-ci, a-t-il poursuivi, tout est calculé. « Et deux jours des élections, on vous dit qu’on reporte ça - avec tous les efforts physiques, moraux, intellectuels et financiers fournis, c’est un grand préjudice », a expliqué M. Lokondo.
/sites/default/files/2018-12/231218-p-f-mbandakapoint_de_presse_dhenri-thomas_lokondo_prima.mp3
Jeudi dernier, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé le report des élections présidentielles, législatives nationales et provinciales, initialement prévues pour le 23 décembre, au dimanche 30 décembre 2018. Le président de cette institution a justifié cette décision par des difficultés logistiques.