La Police nationale congolaise (PNC) invite les acteurs politiques à éduquer leurs militants à la tolérance pendant la campagne électorale. Dans une interview accordée lundi 3 décembre à Radio Okapi, son porte-parole, le colonel Pierrot Mwanamputu, déplore des cas des violences et d’intolérances observés depuis le lancement de cette période.
Selon lui, plusieurs candidats, principalement du Front commun pour le Congo (FCC) sont victimes des actes de vandalisme dans les provinces du Nord-Kivu, de la Tshopo, du Haut-Katanga et du Kasaï-Oriental.
Ces candidats sont parfois pris à partie, leurs affiches de campagnes sont brûlées ou arrachées, indique le colonel Pierrot Mwanamputu.
« Au Nord-Kivu, à Goma, un jeune candidat, membre du FCC est tombé entre les mains des clochards et de certains membres du RCD/KML le 25 novembre dernier. A Lubumbashi, certains candidats à la députation se plaignent du fait que les inciviques déchirent leurs affiches », déplore le porte-parole de la Police.
Il fait savoir qu’à Kisangani, la police enquête sur les actes de vandalisme qui se sont perpétrés au bureau du FCC « où des jeunes étudiants ont causé des blessés graves. »
« Au niveau de Mbuji-Mayi, il y a eu l’incompréhension en l’air entre les sympathisants de l’UDPS et certains jeunes du gouverneur qui se sont affrontés », relate le colonel Mwanamputu.
La campagne électorale a été lancée le 22 novembre sur toute l’étendue de la RDC. Dix jours après, des actes d’intolérance se multiplient dans certaines villes de la RDC.
Le colonel Pierrot Mwanamputu menace de sanctionner en flagrance tout acte d’intolérances politiques conformément au code pénal congolais.