La fédération de l’UDPS au Kasaï-Oriental déplore l’agression contre ses militants, mardi 27 novembre, lors de leur procession sur les principales artères de la ville de Mbuji-Mayi pour lancer officiellement la campagne électorale dans la province. Ce coup d’envoi a coïncidé avec le retour au pays de Felix Tshisekedi et Vital Kamerhe.
L’UDPS accuse le groupe « 100% Ngoyi Kasanji », la jeunesse qui soutient le gouverneur de province, de les avoir provoqués par des jets de pierres et de s’être intercalés sur leur chemin.
« C’est juste en face de la résidence du gouverneur que nous avons vu surgir un groupe d’individus, les 100% du gouverneur venir nous agresser. Nous avons stigmatisé ce comportement. Si nous, nous protestions, ce ne sera pas bien », déplore Jean Pierre Dikoma, vice-président fédéral de l’UDPS.
Il dit regretter que leur marche pacifique soit perturbée par le camp du gouverneur.
« Que chaque camp appelle ses militants à l’apaisement pour la campagne électorale se déroule en toute sérénité », conseille-t-il.
Le camp du gouverneur Ngoyi Kasanji rejette toutes ces accusations et attribue aux sympathisants de l’UDPS des actes d’intolérance, notamment la casse et destruction des effigies des candidats du Front commun pour le Congo (FCC).
« Au niveau du gouvernorat, ils déchirent certaines affiches. C’est ce qu’ils appellent être attaqués ? Nous devons tous nous aligner au code de bonne conduite et éviter les agressions barbares, si nous voulons les élections calmes », rétorque Hyppolite Mutombo Mbuebue ministre provincial près le gouverneur.