Revue de presse du vendredi 16 novembre
La réunion de quelques opposants congolais à Bruxelles et le mémorandum adressé à la CENCO par les familles de “prisonniers politiques” intéressent les journaux parus à Kinshasa vendredi 16 novembre.
« Nous avons confiance en Martin Fayulu, un véritable soldat du peuple dont le cursus, l’expérience et l’engagement sont avérés. Nous croyons en sa capacité de remporter l’élection présidentielle », ont déclaré les opposants Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi et Adolphe Muzito, cités par Actualite.cd. A l’issue de leur réunion du jeudi 15 novembre à Bruxelles, ils ont réaffirmé leur soutien à la candidature de Martin Fayulu qu’ils considèrent comme candidat commun de l’opposition.
D’après Forum des As, les cinq opposants restés fidèles à l’accord de Genève, croient en la victoire finale de leur candidat, et en appellent au soutien du peuple congolais. Tout donne à penser que les principaux leaders de la coalition "Lamuka", demeurent imparables, malgré le désengagement de Vital Kamerhe et de Félix Tshisekedi, commente le quotidien.
En dépit du revirement à 180° de Tshisekedi et Kamerhe, Jacques Djoli soutient que « les chances de Martin Fayulu d’être élu sont énormes », indique La Prospérité. SelonM. Djoli, le candidat Fayulu, entouré de «3 king makers» (Moïse Katumbi, Jean-Pierre Bemba, Adolphe Muzito), a d’énormes chances de battre Emmanuel Ramazani Shadary, le dauphin de Joseph Kabila et champion du FCC.Il souligne que l’objectif des partis qui forment la coalition Lamuka est que les élections se passent dans les conditions de crédibilité, de transparence, de pluralisme, d’égalité et d’inclusivité, rapporte le tabloïd.
Selon Le Potentiel, Katumbi, Bemba, Muzito, Matungulu réaffirment leur soutien total à Martin Fayulu. Ils promettent de poursuivre sans désemparer le combat contre le régime de Joseph Kabila pour libérer le peuple de la misère dans il est plongé. « L’opposition ne peut pas sacrifier la nation au profit des intérêts ou des ambitions personnelles », rassurent les 5 leaders.
Tout en invitant les présidents de l’UDPS et de l’UNC à revenir à la raison et à regagner la coalition, poursuit le quotidien, un appel pathétique a été lancé aux Congolais pour s’allier au combat de la coalition « Lamuka » en vue de parvenir à des élections crédibles, transparentes, démocratiques et sans machine à voter et sans fichier électoral corrompu.
Décrispation politique
Sur un autre chapitre, « les familles des prisonniers politiques interpellent la CENCO », titre Le Phare. Les familles de plus de 40 prisonniers dits politiques et quelques partisans des exilés politiques ont envahi le Centre interdiocésain, siège de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), à Kinshasa, jeudi 15 novembre 2018, pour déposer un mémorandum à l’attention des évêques.
Ces familles se disent persuadées qu’«aussi longtemps les prisonniers politiques congolais ne seront pas libérés, il n’y aura aucune garantie d’un aboutissement heureux du processus électoral en RDC», poursuit le quotidien.
Conduites par Patrizia Diomi, l’épouse d’Eugène Diomi Ndongala, ces familles ont déposé un mémorandum intitulé « où est ton frère? », à l’attention des évêques catholiques, précise 7sur7.cd.
« La CENCO, dans son rôle de facilitation de l’Accord de la Saint-Sylvestre, avait pris l’initiative de se porter garante de la libération des prisonniers politiques et du retour des exilés politiques, en demandant à l’opposition et à la société civile, pendant les discussions au Centre interdiocésain de Kinshasa, d’accepter que ceux-ci soient libérés après la signature de l’Accord, et pas avant, comme ces composantes exigeaient préalablement », ont écrit ces familles citées par le média en ligne.
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