Le procès du meurtre des experts de l’ONU au Kasaï a repris lundi 5 novembre à Kananga au Kasaï-Central, plus de deux semaines après son interruption.
A l’audience du jour, le policier Honoré Tshimanga invité comme renseignant, et arrêté à l'époque de l'insurrection, a révélé avoir été libéré sur ordre du prévenu Vincent Manga.
Ce dernier est présenté, par le ministère public comme chef de la milice qui avait décidé de la mort des experts des Nations unies, Zaida Catalan et Michael Sharp.
Ce policier a indiqué même s’être servi de la photo prise avec Vincent Manga pour ne pas être inquiété sur la route par d’autres miliciens [après la mort des experts de l’ONU].
Interrogé, le prévenu Bula Bula a également chargé Vincent Manga d’avoir décidé de la mort des experts, parce qu’il était considéré comme chef de la milice.
Par rapport aux biens des experts, c’est plutôt le prévenu Jahira Mulumba qui a expliqué à l’audience avoir vu Vincent Manga procédé à la distribution des téléphones portables, après le meurtre.
Parlant du prévenu Bula Bula, il indique l’avoir vu décider de garder les chaussures des experts.
Pour sa part, Vincent Manga a rejeté toutes ces accusations, expliquant n’avoir pas été impliqué dans cette affaire.
La prochaine audience est fixée pour jeudi 8 novembre prochain.
