Revue de presse du vendredi 2 novembre 2018
La presse de Kinshasa salue ce vendredi matin la confirmation de Mgr Fridolin Ambongo comme archevêque de Kinshasa.
Le Centre Lindonge, siège de l’Archevêché de Kinshasa, a accueilli jeudi 1er novembre 2018, la cérémonie de passation de pouvoir entre le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya et Mgr Fridolin Ambongo, que le Pape François venait de désigner, à la même date, comme nouveau chef de l’Eglise catholique de Kinshasa, rapporte Le Phare.
Selon le journal, au plan du droit Canon, le nouveau ministère de Mgr Ambongo a commencé le 1er novembre. Mais, pour des raisons protocolaires, sa présentation aux paroissiens, religieuses et religieux de la capitale est programmée pour le dimanche 25 novembre, jour de la fête de Christ-Roi.
Agé de 79 ans, le cardinal Monsengwo a dépassé la limite canonique de 75 ans, âge auquel tout évêque doit remettre sa charge à disposition du souverain pontife, rappelle Actualite.cd.
Vice-président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) depuis 2016, Mgr Ambongo était en bonne position pour succéder à Monsegwo depuis sa nomination en février dernier comme "archevêque coadjuteur" de Kinshasa, note le site web qui fait remarquer que bien que retraité, Monsegwo restera cardinal et membre du "C9" – ce conseil des neuf cardinaux qui conseillent le pape dans le gouvernement de l’Eglise et la réforme de la Curie.
Pour Cas-info.ca, au sein de l’église catholique, Mgr Fridolin Ambongo est réputé pour son caractère dur et clair.
« Archevêché de Kinshasa : Ambongo, cet autre Monsengwo aux commandes », titre La Prospérité.
Fils d’un saigneur d’arbre à caoutchouc dans une plantation d’hévéa dans le Sud-Ubangi, Mgr Fridolin Ambongo est réputé être un homme dur et franc, tant pour des sujets religieux que sur les atermoiements de la vie sociale comme politique, rapporte le quotidien.
L'un des acteurs de l’accord de la Saint Sylvestre, Ambongo cet autre Monsengwo ne manquera pas de faire comme son prédécesseur en déliant sa langue pour interpeller les consciences, conclut le tabloïd.
Pour Ferdinand Kambere, l’un des quatre secrétaires permanents adjoints du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), rapporte Forum des As, la démission effective de Mgr Lauren-Monsengwo est comme un non-événement. Car, note-t-il, le PPRD n’a pas pour mission de surveiller les particuliers ou les organisations dans leurs fonctionnements réguliers.
Henri -Thomas Lokondo pense que le retrait de Mgr Monsengwo de la tête de l’Eglise catholique de Kinshasa, n’est nullement une raison qui ferait que ce dernier tombe dans l’oubli collectif. Il restera à jamais, un symbole pour le pays, rapporte le journal.
Propositions pour des élections incontestables
Samy Badibanga propose trois solutions pour que la RDC parvienne à des élections apaisées et incontestables, rapporte La Prospérité.
Ces trois mesures sont : le contrôle de l’utilisation effective des bulletins de vote, pour éviter toute suspicion de « bourrage des urnes », la mise en place d’un cadre concerté de réception des résultats provenant des bureaux de vote et des Centres locaux de compilation des résultats et l’observation régionale ou internationale, détaille le quotidien.
Le vote étant un choix crucial pour l’avenir de toute une nation et de son peuple, rappelle Forum des As, Samy Badibanga insiste sur le caractère transparent, gage d’un climat de confiance mutuelle entre la population, les acteurs politiques et les institutions chargées du processus électoral. Selon lui, c’est cette transparence qui, in fine, concourt à la crédibilité des résultats, conclut le tabloïd.