Les professeurs de l’Université de Kinshasa ont repris le mouvement de grève depuis lundi 8 octobre. Tous les bureaux des professeurs sont restés fermés mardi, a constaté un reporter de Radio Okapi.
Les cours et des examens ne sont pas organisés et les étudiants tournent les pouces alors que l’année académique 2017-2018 n’est pas encore bouclée et que l’année académique 2018-2019 s’ouvre dans une semaine.
Une étudiante finaliste en biologie, interrogée par Radio Okapi, déplore qu’une nouvelle grève reprenne six semaines seulement après la suspension de la première.
« Il est inadmissible et incompréhensible qu'un étudiant qui a fréquenté l'année académique 2017-2018 obtienne son diplôme en 2019. Ce décalage, lorsque vous voulez aller ailleurs, à l'étranger, ça pose problème », a-t-elle fait remarquer.
Ce qui suscite la révolte des certains étudiants qui plaident pour une reprise rapide des activités académiques.
« L'université subit les conséquences de la mauvaise gestion du gouvernement. Notre avenir est retardé à cause de l'exécutif. Comment expliquer dans une année adamique qu'on subisse deux mouvements de grèves et dans l'espace de six semaines. C’est inconcevable », s’est indigné un autre étudiant.
Les professeurs de l’Université de Kinshasa ont repris leur mouvement de grève pour revendiquer auprès du gouvernement le respect de ses engagements pris en octobre 2017 notamment en ce qui concerne le paiement de leur salaire au taux de 1600Fc pour 1 USD.