« Les leaders de l’opposition ont convenu de s’accorder en vue de la désignation irréversible, dans les meilleurs délais, sur une vision partagée et un programme harmonisé du candidat commun de l’opposition à une élection présidentielle crédible, dans le souci de maximiser les chances de la gagner et répondre aux attentes de la population de vivre une véritable alternance », indique un communiqué signé ce mercredi 12 septembre à Bruxelles.
Jean-Pierre Bemba, Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe, Moise Katumbi, Adolphe Muzito et Antipas Mbusa ont signé ce communiqué et promettent de mettre en commun leurs efforts ainsi que ceux de la société civile pour obtenir la tenue des élections crédibles, transparentes et inclusives.
Ces opposants demandent le déploiement d’une force régionale de la SADC pour sécuriser le processus électoral, les candidats et la population. Ils plaident aussi pour la participation de la MONUSCO au processus électoral pour le transport du matériel et les facilites logistiques.
Ces leaders de l’opposition réunis à Bruxelles rejettent aussi la machine à voter qui, selon eux, « viole la loi électorale ». Ils exigent le nettoyage du fichier électoral afin d’identifier et extraire les plus ou moins dix millions d’électeurs enrôlés sans empreintes digitales.
Les participants à cette réunion recommandent aussi la mise en œuvre immédiate des mesures de décrispation politique conformément aux dispositions de l’accord du 31 décembre 2016. Ils citent notamment la libération des prisonniers politiques, le retour des personnalités politiques exilées, la réouverture des médias et l’accès aux médias publics, la fin des tracasseries policières et administratives contre les opposants.