Cécile Tshiyombo, secrétaire générale du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) demande au gouvernement d’appliquer l’accord du 2 septembre 2017 signé avec les syndicalistes de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP)d et qui prévoit une revalorisation du salaire des enseignants. Elle a fait cette déclaration à la clôture de des travaux du Conseil national extraordinaire tenu du 28 au 1er septembre 2018 à Kinshasa.
« Nous exigeons à ce que le gouvernement puisse respecter le contenu de l'accord du 2 septembre 2017. Parce que les 25 000Fc des mois d'août et septembre 2017 et les 5000 des mois de novembre et décembre 2017 pour les enseignants de la ville de Kinshasa et ceux de certains territoires de certaines provinces n'ont jamais été payés. Nous en appelons à la responsabilité du Premier ministre pour qu'il convoque en urgence une commission paritaire entre le gouvernement et le banc syndical pour que ce problème soit résolu. A partir du 8 septembre, ça sera l'expiration de tout ce que nous avons dit. Nous avons une batterie d'actions que nous allons commencer après le 8 septembre », menace Cécile Tshiyombo.
Ce conseil a aussi abordé la problématique de la gestion de la Mutuelle de santé des enseignants du primaire, secondaire et professionnel (MESP). Pour la secrétaire générale du SYECO, le plus important pour l’enseignant, c’est l’amélioration de ses conditions de vie.
« Ce n'est pas le problème de la MESP qui peut faire en sorte que l'enseignant ait des problèmes. L'enseignant a des problèmes parce qu'il n'est pas bien pris en charge. Que le gouvernement commence par prendre convenablement l'enseignant en charge en lui donnant un bon salaire. Puisque si l'enseignant a un bon salaire, même s'il n'y a pas une mutuelle, l'enseignant saura comment prendre ses enfants en charge et les envoyer à l'école », argumente Cécile Tshiyombo.
Elle s’entretient avec JR Lungembo.
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