Des manifestants ont saccagé lundi 27 août le centre de santé de Bela et un poste de police dans cette localité située à près de 100 km de Mambasa-Centre. Ils protestaient contre le décès d’une femme que les responsables de cette formation médicale avaient transféré au Centre de traitement d’Ebola à Mangina pour les soins médicaux. Pour les manifestants, la victime ne souffrait pas cette maladie.
La dépouille de cette patiente a été inhumée lundi 27 août. Pourtant, le dimanche 26 août, l’infirmier du Centre de santé Siloé, qui avait accueilli la patience, estimait que cette dernière présentait des signes similaires à la maladie à virus Ebola. Cet agent de santé a alors décidé de transférer urgemment ce cas suspect à Mangina où est érigé le Centre de traitement pour les malades d’Ebola.
La malade âgée d’une trentaine d’années va succomber quelques heures plus tard. D’où la colère de la population.
Des habitants ont saccagé les matériels de laboratoire, les matelas, les lits et même les médicaments du centre de santé de Bela.
La police a tiré plusieurs coups de feu en l’air pour disperser la foule. Deux policiers ont été blessés, affirme le commandant de PNC à Mambasa.
Certains individus suspectés d’être les meneurs de ce mouvement ont été appréhendés.
