Jean-Mobert Senga, chercheur sur la RDC pour Amnesty International estime que la justice congolaise doit maintenant se saisir du dossier sur les violences au Kasaï pour juger les responsables de ces crimes. Il commente la publication du rapport des experts internationaux sur le Kasaï. Dans ce rapport, les experts accusent les forces de l’ordre et les milices d’avoir commis des crimes graves dans la région.
« Le rapport confirme tout ce que le BCNUDH et les autres organisations ont dénoncé depuis le début de ces violences, à savoir que les FARDC, la police, les services de renseignement, les miliciens Kamuina Nsapu et Bana Moura ont commis des exactions très graves. Nous nous réjouissons de ce rapport, malgré ses faiblesses et son caractère incomplet. Et nous estimons à présent que ceux qui sont responsables de ces actes à tous les niveaux doivent rendre compte devant la justice », a affirmé Jean-Mobert Senga.
Il est interrogé par Joel Bofengo.
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