L’Avenir : « Statut des anciens présidents de la République : les sénateurs rejettent la demande spéciale d’étendre la loi à d’autres personnalités »

 
Revue de presse du mercredi 4 juillet 2018
 
La presse de Kinshasa revient sur le rejet par les Sénateurs des amendements proposés par la présidence de la République sur le projet de loi portant statut des anciens présidents de la République.

Les sénateurs ont levé l’option de ne pas étendre la loi portant statut des anciens présidents de la République à d’autres personnalités, rapporte L’Avenir. Ils ont rejeté cette demande venue de la Présidence de la République unanimement et par le vote à main levée, renseigne le journal.
 
La commission spéciale qui travaille sur cette loi dispose de 24 heures pour aménager le texte pour son vote final qui aura lieu ce mercredi 4 juillet 2018 à la chambre haute du Parlement, avant d’être transmis à la Chambre basse pour une seconde lecture, précise le quotidien.
 
Les orientations de la présidence de la République sur cette proposition de loi, fait remarquer Forum des As, sont illégales et anticonstitutionnelles du fait que dans la constitution, nulle part il n’est donné pouvoir à la présidence de la République de faire des observations sur une proposition de loi.

Pour l’auteur de cette proposition de loi, Modeste Mutinga Mutuishayi, ancien rapporteur du Sénat, l’assemblée plénière de la chambre haute a « démontré sa sagesse », soulignant que l’objectif poursuivi par cette proposition de loi est de protéger et d’accorder quelques avantages aux anciens Présidents élus et non aux autres chefs des institutions de la République, rapporte L’Agence congolaise de presse.
 
Le Sénat « rétablit ainsi la loi Mutinga », conclut Le Potentiel qui prévient que le chemin à parcourir est encore long quand on connait les réticences de l’Assemblée nationale à s’allier aux options de la chambre haute. C’est dire que le Sénat a gagné juste une bataille, en tout cas, pas la guerre, conclut le tabloïd.
 
L’autre sujet qui intéresse les journaux de Kinshasa est la nomination des membres du cabinet de Moïse Katumbi.
 
Le cabinet de M. Katumbi est mis en place dans l’objectif de s’apprêter pour des élections prévues en décembre 2018, rapporte Actualite.cd. Le cabinet de Moïse Katumbi compte 44 conseillers qui sont placés sous la direction d’Olivier Kamitatu qui en est le directeur, précise le site web.
Le portail cite notamment l’ancien député du PPRD, Francis Kalombo qui est désigné conseiller chargé des questions électorales et communication ou encore Salomon Idi Kalonda Della, nommé conseiller spécial et politique de Katumbi.
 
Avec ces nominations, le leader d’Ensemble fait mieux que respecter la parité, note Forum des As. Car, dans son équipe, le nombre de femmes est légèrement supérieur à celui d’hommes : 23 femmes contre 21 hommes, détaille le tabloïd.

M. Katumbi « fait honneur à la parité » conclut ainsi Le Potentiel pour qui ce cabinet est à la mesure des ambitions de la plateforme qu’il dirige.