Les activités de la transhumance des bovins sont suspendues en cette période de la sècheresse à travers toute l’étendue du territoire d’Uvira. La cellule de production et santé animale a annoncé cette mesure, mercredi 27 juin, à l’autorité territoriale ainsi qu’au ministre de la Pêche et Elevage en mission dans la région.
Cette décision vise à protéger les bêtes contre la propagation de la dermatose nodulaire.
Elle manifeste un tableau clinique de la fièvre avec apparition de nodule sur la peau et les organes internes, causant la perte du poids et la mort brusque de l’animal, a expliqué le chef de cellule en charge de la production et santé animale en territoire d’Uvira, Elie Kijanga.
C’est une maladie qui a déjà tué une dizaine de vaches parmi la centaine de bêtes malades. 83 autres sont en cours de traitement, mais plus de 1 500 autres sont en risque, d’après une enquête menée auprès d’une cinquantaine d’éleveurs de la région.
« La source de cette maladie souvent est indexée aux bovins en provenance des pays voisins, est surtout le Burundi. C’est une maladie contagieuse et qui inquiète les éleveurs au regard de son évolution et de sa prise en charge surtout », fait savoir Elie Kijanga.
Selon le chef de cellule en charge de la production et santé animale en territoire d’Uvira, il n’y a pas encore de vaccin contre cette maladie.
« Pour le traitement, nous sommes en train de conseiller les éleveurs et les vétérinaires d’utiliser les antibiotiques. Nous avons aussi interdit le mouvement de circulation des animaux dans la plaine de la Ruzizi, c’est-à-dire, on essaie d’isoler les animaux malades pour éviter la contamination », a précisé Elie Kijanga.