Le Comité laïc de coordination (CLC) constate « avec regret » l’évolution du processus électoral avec l’ouverture des bureaux de réception et traitement des candidatures (BRTC).
Pour cette organisation catholique, les opérations électorales avancent sans tenir compte de certaines recommandations pertinentes de l’accord du 31 décembre 2016 pour des élections apaisées au pays.
Cette structure évoque notamment les questions de libération des « prisonniers emblématiques », le retour des exilés politiques et le consensus autour de l’usage de la machine à voter.
« La situation du processus électoral n’a connu aucune évolution positive. Aucun opposant politique emblématique n’a été libéré. Les espaces médiatiques restent toujours sous l’emprise d’une seule tendance, d’une seule famille politique. Les mesures d’interdiction des manifestations politiques ne sont pas levées, la machine à voter est en train d’être imposée par la CENI sans consensus nécessaire, … Nous sommes en train de nous diriger vers un chaos électoral », dénonce Jonas Tshiombela, chargé de communication au sein du CLC.
Le CLC affirme avoir adressé le weekend dernier une lettre au président de l'Union africaine pour attirer son attention sur le risque des élections chaotiques en RDC.