Plus de cinq mille déplacés sont recensés par l’administration publique de Lowa, dans le territoire d’Ubundu, à 125 km au sud de Kisangani (Tshopo), a indiqué, lundi 25 juin à Radio Okapi, des notables locaux. Ces personnes viennent notamment des villages de Mayunga, Baikuba, Babukongo Liesse et Bamisoli.
Ces déplacés redoutent un affrontement imminent entre les FARDC et les miliciens Maï-Maï du colonel Thomas Mesandu.
« Les gens continuent à sortir de Basikate pour venir au centre Lowa. Il n’y a pas un endroit pour les cantonner. Certains sont dans les terrains de football, dans des écoles, églises et d’autres dans les familles d’accueil. Ils mangent difficilement », décrit un notable de Lowa, Thomas Molanga.
Il regrette cependant des actes de vandalisme auxquels se livrent ces déplacés vis-à-vis des autochtones.
« Ils saccagent les champs de maniocs, les bananes et d’autres cultures. Durant cette période la plupart de sources ont tari. Il n’y a plus d’eau potable. Ils consomment des eaux salées. Ils font leur besoin là où ils passent la nuit. N’est-ce pas le début de l’épidémie », s’interroge Thomas Molanga.
L’administrateur du territoire d’Ubundu, Simon Penzi, affirme avoir déjà fait un rapport à sa hiérarchie provinciale pour tenter de trouver une solution à ce problème.
