L’Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC) dit croire à l’organisation des élections en République démocratique du Congo le 23 décembre prochain. A l’occasion de l’ouverture de son congrès, samedi 16 juin à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, son président, Gabriel Kyungu wa Kumwanza, affirme cependant que la machine à voter « n’est pas la bienvenue. »
« Nous avons toujours cru aux élections, mais des élections honnêtes, inclusives et apaisées. Mais pas d’élections qui tendent à éliminer les uns et favoriser les autres. Nous y avons toujours cru », a déclaré Kyungu wa Kumuanza.
Toutefois, ce parti de l’opposition rejette le recours à la machine à voter.
« Nous allons aux élections qui apaisent tout le monde. C’est quoi apaiser ? pour nous, apaiser c’est écarter la machine à voter, elle n’est pas la bienvenue », a dit le prédisent de l’UNAFEC.
A l’ouverture du congrès de son parti, Kyungu wa Kumwanza affirme que pendant deux jours, des commissions travaillent sur les dossiers des candidats du parti qui devront être entérinés par la base.
Ces candidatures devront être établies, en prévision de l’ouverture le 24 Juin prochain des bureaux de réception et traitement des candidatures par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Selon le calendrier de la CENI, la présidentielle devra avoir lieu le 23 décembre 2018. Mais l'utilisation de la machine à voter divise la classe politique. Les opposants boudent cet outil. Ils y voient des tentatives de la Majorité présidentielle à tenter de tricher lors des scrutins. Ce que refute le camp présidentiel. Dans une déclaration à la presse, le président de la Commission électorale, Corneille Nangaa, avait fait savoir que sans la machine à voter, les élections n'auraient pas lieu.