La Police nationale congolaise (PNC) a entamé, mercredi 6 juin à Kinshasa, le contrôle des voitures taxi appelées « ketch ». Selon elle, l'objectif poursuivi est de décourager les auteurs d’enlèvements dont sont victimes ces derniers temps les passagers qui prennent place à bord de ces types de taxis.
Pendant cette opération, la circulation a été perturbée dans la capitale. Des embouteillages ont été observés sur certains tronçons de grandes artères où la police a placé des barrières.
Ce contrôle consiste en la traque de tout taxi qui n'a pas de couleur jaune, un numéro d'identification de l'hôtel de ville ainsi qu'un signal lumineux indiquant qu'il s'agit d'un taxi.
En dehors des embouteillages, plusieurs arrêts de bus étaient aussi bondés de monde. Certains propriétaires de ces types de voitures taxi non en ordre ont préféré garder leurs véhicules à la maison.
« Nous avons reçu plusieurs plaintes des populations. Raison pour laquelle, nous allons procéder au contrôle forcé dès ce mercredi 6 juin, à travers toute la ville de Kinshasa. Notre souci est de pouvoir sécuriser notre population », avait affirmé lundi 4 juin, le général Kasongo, lors de l’annonce du début de ce contrôle.
Alors que le contrôle a débuté à Kinshasa, la police a mis la main sur trois personnes accusées d’avoir tenté de kidnapper une dame qui était à bord de ces voitures « Ketch » pour se rendre à la clinique Ngaliema. Les faits se sont déroulés dans la commune de la Gombe. Les policiers ont pu récupérer 500 000 Fc (312.5 USD) des mains des malfrats.
