Les autorités provinciales ont décrété soixante jours de courtoisie routière dans l’ensemble à Kisangani à Tshopo. La mesure a été prise mercredi 23 mai, à la suite des échauffourées qui ont opposé pendant trois jours la police aux manifestants, occasionnant des victimes et des dégâts matériels énormes ont été enregistrés. Dans la matinée, aucune présence physique des éléments de la Police de circulation routière n’a été visible dans tous les carrefours et autres grandes artères de la ville.
Sans mandat, certains des taximen moto se sont substitués aux policiers de roulage, pour règlementer la circulation, à leur manière, au centre-ville dans la commune Makiso, pouvait-on constater.
Des accrochages ont opposé mardi 22 mai à Kisangani les éléments de la police aux conducteurs de taxis motos. Ces derniers manifestaient contre « des tracasseries policières ». Alertés, la police a lancé des gaz lacrymogènes pour stopper la manifestation.
Les conducteurs des motos ont alors répliqué avec des jets de pierre. D’après des témoins, la police débordée a reçu l’appui de l’armée qui a tiré des coups de feu pour disperser les manifestants.