Décourager les investisseurs pollueurs de l’environnement, même s’ils payent des taxes. C’est l’une des recommandations formulées mercredi 16 mai par les participants au symposium sur le Sol et Sous-sol de la RDC, Perspective 2030-2035.
A l’issue de ces assises organisées par l’Université de Lubumbashi (UNILU), ils ont aussi demandé au gouvernement de prendre des mesures correctives et des mécanismes de contrôle dans le secteur de l’environnement.
S’agissant de l’agriculture, les participants à ce symposium invitent l’Etat à favoriser la mise en place des banques de crédit agricole, protéger les meilleurs sols arables contre le pouvoir du code minier.
Ils ont aussi plaidé pour la vulgarisation auprès de la population l’importance socioéconomique des termitières.
Au plan minier, le symposium recommande à l’Etat de planifier le développement de l’industrie nationale sur base de l’inventaire des ressources tout en pensant à l’industrie de transformation.
Dans le secteur de paysannat, il faudrait une nouvelle forme de paysannat qui passerait par l’exploitation rationnelle du sol, l’entretien des routes de dessertes agricoles, ont suggéré les participants.
Pour eux, il faudrait investir dans le capital humain si l’on veut atteindre le développement.