Le Réseau de protection des victimes, témoins, défenseurs des droits de l’homme et journalistes a publié jeudi dernier le bilan de la situation sécuritaire à Kisangani au cours des deux derniers mois. Dans son document remis vendredi 11 mai à la mairie, ce Réseau évoque de nombreux cas d’atteinte à l’intégrité physique, au droit de la propriété et à la vie.
Ce document est contresigné par cinq organisations de la société civile ; à savoir : Promotion de la Justice en RDC, COARDHO, CASE /droits de l’homme, APRODEPA et CERDF. Il inventorie des cas des personnes blessées à la machette à domicile, des meurtres, des incendies de véhicules…
Au regard de ce tableau sombre de la situation sécuritaire, le Réseau recommande aux autorités urbaines notamment l’intensification des patrouilles mixtes PNC-FARDC, des bouclages, l’installation des sous commissariats dans certains coins chauds de la ville ainsi que des enquêtes impartiales pour faciliter l’organisation des audiences foraines afin de punir les malfrats.
