La RDC veut jouer « un rôle primordial dans la gestion des ressources en eau du Bassin du Congo »

La RDC doit jouer un rôle important et primordial dans la gestion des ressources en eau du Bassin du Congo, a indiqué samedi à Radio Okapi le ministre de l’environnement et développement durable de la RDC Amy Ambatobe qui va représente la RDC au 1er sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission du Bassin du Congo qui s’ouvre ce dimanche 29 avril à Brazzaville.

Ce sommet vise à mobiliser les bailleurs internationaux pour rendre opérationnel le fonds bleu pour la préservation du deuxième poumon écologique de la planète.

Le Fonds bleu pour le Bassin du Congo est un fonds international de développement qui vise à permettre aux États de la sous-région du Bassin du Congo de passer d’une économie liée à l’exploitation des forêts à une économie s’appuyant davantage sur les ressources issues de la gestion des eaux, et notamment de celle des fleuves.

D’après le ministre Ambatombe, la RDC devrait être pris en compte en priorité car elle regorge à elle seule environ 40% des ressources en eau de ce basin, considéré comme le deuxième poumon écologique de la planète.

« Les attentes de la RDC sont telles que nous devons jouer un rôle important, primordial, étant donné que lorsqu’on arme des ressources en eau au niveau du Bassin du Congo, la RDC à elle seule en a plus de 40%. Nous occupons donc la toute première place et donc en termes des défis et des besoins, on doit d’abord prendre en compte la RDC », a soutenu le ministre congolais de l’environnement.

Les projets du fonds bleu portent entre autres sur l’amélioration des voies navigables, la construction des petits barrages hydroélectriques, le renforcement des systèmes d’irrigation ou encore le développement de la pêche.

M. Ambatobe a également rappelé que la RDC détient presque 90% des tourbières du Bassin du Congo. Ces tourbières jouent le même rôle que les arbres.

Dans cette optique, le ministre Ambatobe appelle dès lors les parties prenantes à ce sommet de tenir compte du rôle que la RDC joue dans la règlementation du climat à travers le monde.

Vendredi dernier, le ministre congolais de l’environnement avait émis des réserves de la RDC sur le quota que chaque pays devra recevoir, dans le cadre du Fonds bleu du bassin du Congo.

Selon Jeune Afrique, le Fonds bleu devrait permettre de subventionner des projets qui permettront de préserver cette région, à hauteur de 100 millions d'euros chaque année.

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