La République démocratique du Congo a émis des réserves, vendredi 27 avril, sur le quota que chaque pays devra recevoir, dans le cadre du Fonds bleu du bassin du Congo. Son ministre de l’Environnement, Amy Ambatobe, l’a affirmé à la presse, à l’occasion du lancement à Brazzaville, du segment ministériel de la Commission climat du Bassin du Congo.
M. Ambatobe estime que lorsqu’on a mis en place le Fonds bleu, on n’avait pas encore découvert les tourbières dans la cuvette du bassin central du bassin du Congo.
Selon Jeune Afrique, le Fonds bleu devrait permettre de subventionner des projets qui permettront de préserver cette région, à hauteur de 100 millions d'euros chaque année.
Les tourbières jouent le même rôle que les arbres. La RDC possède plus de deux tiers des réserves des tourbières du monde entier. Cette découverte, selon le ministre de l’Environnement de la RDC, devrait être prise en compte dans la répartition du quota à accorder aux pays, dans le cadre du Fonds bleu.
Le segment ministériel de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le bassin du Congo a été lancé par le Premier ministre du Congo-Brazzaville, Clément Mouamba.
Il a salué les initiatives qui ont été prises depuis la COP 22, tenue à Marrakech lors de la mise en place du Fonds bleu, à l’initiative du Mohammed VI, roi du Maroc.
Pour Clément Mouamba, depuis Marrakech en passant par Bonn, Oyo et Brazzaville, les pays membres du bassin du Congo partagent les mêmes ambitions pour rendre opérationnel le Fonds bleu.
Il faut mobiliser des ressources financières pour l’exécution des projets communs crédibles, a-t-il déclaré.
De son côté, la ministre du Tourisme et Environnement du Congo, Arlette Soudan, a annoncé à la presse, que 24 projets seraient financés dans la sous-région dans le cadre du Fonds bleu pour le climat.