Journée anti-mines : l’insécurité, réel obstacle pour déminer le Nord-Kivu (UNMAS)

L’insécurité et l’absence de routes sont de réels obstacles pour les opérations de dépollution de certaines zones au Nord-Kivu, a indiqué mercredi 4 avril, le chargé des opérations du service de la lutte anti-mines de la MONUSCO (UNMAS), Venance Kilema Ngoma.

«Les activités de lutte anti-mines sont les activités post conflits. Pendant qu’on est en train de dépolluer ou de nettoyer les zones contaminées par les restes des explosifs de guerre, en même temps les conflits armés continuent encore à alimenter la menace qui est due à ces restes des explosifs de guerre. Donc c’est notamment un des problèmes, l’insécurité, l’état des routes, il y a aussi le manque de financement», a indiqué Venance Kilema, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la lutte anti-mines et restes explosifs de guerre.

Selon l’UNMAS, les besoins en dépollution sont encore énormes car tous les territoires du Nord-Kivu sont envahis par des groupes armés qui sont responsables de la pollution des zones en mines et explosifs de guerre. 

L’UNMAS révèle que 97 victimes des accidents des mines sont répertoriées ces trois dernières années.

Au cours de la même période, une importante quantité des mines et explosifs de guerres démolis, a ajouté l’UNMAS, sans plus de précisions, en indiquant aussi que plus d’un million de mètre carrés de surface ont été nettoyés.

La journée internationale pour la sensibilisation aux mines et l’assistance à la lutte anti-mines, de la lutte anti-mines est une occasion pour sensibiliser davantage les populations sur les risques causés  par les mines et autres explosifs de guerre.

Elle vise également à engager  des plaidoyers afin de rendre plus efficace les opérations de lutte anti mines. Cette journée a été célébrée cette année sous le thème : «L’implication de la femme dans la lutte anti-mines.»

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