La société civile de Walungu dit avoir répertorié dix cas de meurtre dans quatre groupements de ce territoire du Sud-Kivu. Dans une interview accordée samedi 31 mars à Radio Okapi, le président de cette structure, Emmanuel Balolage, dénonce la recrudescence de l’insécurité dans ce territoire et estime que ces cas d’assassinat sont prémédités.
Selon lui, une maman a été abattue le 24 mars dernier à Mushinga, par des gens qui seraient venus de Bukavu.
«Après avoir abattu la maman, les véhicules qui avaient amené les exécutants sont rentrés à Bukaku, alors qu’il y a des barrières sur le tronçon routier Bukavu-Walungu. À quoi elles servent, à demander des 500 Fc aux passants ?» s’interroge Emmanuel Balolage.
Ces cas de meurtre sont récences dans les groupements de Mushinga, Ikoma, Lurhala et Mulamba.
Il a indiqué que ces tueries en cascade ont poussé l’exécutif provincial à repenser ses stratégies de sécurisation au-delà de l’opération en cours «Tujikinge.»
Pour sa part, le ministre provincial de l’Intérieur demande à la population de Walungu de rester calme. Il a indiqué que les autorités s’occupent de la sécurité de toute la province au cas par cas.