Quarante et une personnes ont été tuées par des assaillants dans la seule nuit du lundi à mardi 13 mars dans de nouvelles attaques dans le territoire de Djugu en Ituri. Ce drame s’est déroulé dans trois villages de la collectivité de Bahema Nord et dans un autre de Walendu Tatsi, selon plusieurs sources coutumières locales.
Les villages attaqués sont Kayuba, Jo et Gbi dans Bahema Nord et Ngaliko dans Walendu Tatsi. A Kayuba, des hommes portant armes blanches et fusils ont commencé par incendier des maisons d’habitation. Selon Pilo Mulindwa, le chef de Bahema Nord, trois groupes d’assaillants, munis de flèches, de machettes et de fusils AK 47 se sont ensuite livrés au carnage. Bilan : dix-neuf morts.
La même opération s’est déroulée dans la localité de Jo dans le groupement Losandrema. Ici, ils ont tué dix personnes avant de se diriger au village GBI, où ils ont abattu dix autres civils dans les mêmes circonstances, d’après des sources coutumières.
Dans la localité Ngaliko à Walendu Tatsi, cette fois-ci, des assaillants venu d’un village voisin ont tué deux personnes et une autre a été amenée dans une destination inconnue, selon le chef du groupement Bud ’o, cité par le président de la communauté Lendu.
Des sources locales affirment que les soldats FARDC, présents dans toutes ces localités, ont reculé face aux tueurs. Ce que rejette le porte-parole de l’armée en Iturti, le Lieutenant Jules Ngongo. Il préfère parler de simples voleurs, qui ont tenté d’incendier des maisons sans y parvenir.