Le Centre d’études pour l’action sociale (CEPAS) organise, depuis ce lundi 12 mars, trois journées sociales pour faire participer les citoyens et les différentes structures à l’amélioration de la justice. Les experts sélectionnés par le CEPAS mènent des réflexions avec les différentes couches sociales et politiques pour atteindre cet objectif.
Pour le père Emmanuel Bueya, chargé d’animation socio-politique au CEPAS, la société congolaise est confrontée au problème de la justice sur le plan pénal et sur le plan de l’organisation des relations entre le citoyen et l’Etat.
«Les citoyens se sentent un peu abandonnés face à la justice. Nous avons initié ces réflexions pour arriver à la réforme de la justice, mais aussi engager les citoyens pour qu’ils soient parties prenantes dans cette réforme. Il est très important que la justice ne soit pas seulement laissée entre les mains de l’Etat. Mais que chaque citoyen puisse participer à sa promotion, parce qu’une société qui n’est pas juste, restera constamment instable», explique père Emmanuel Bueya.
Ces journées permettront aux gouvernants et aux gouvernés de travailler « main dans la main » pour que cette justice soit effective ; justice entendue «comme institution, mais en même temps comme vertu pour les citoyens», note le chargé d’animation socio-politique au CEPAS.
Le Cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa s’est exprimé sur la collaboration entre l’église et l’Etat dans la promotion de la justice.