Les députés nationaux originaires du territoire de Djugu déplorent la poursuite des tueries contre les civils dans cette partie de la province de l’Ituri, malgré la présence dans la région des autorités congolaises chargées de la sécurité du pays.
A l’issue d’une réunion d’évaluation de la situation sécuritaire du territoire vendredi, ces élus ont déploré neuf nouveaux décès cette semaine à la suite des violences intercommunautaires survenues à Drodro et Losandrema, deux localités situées dans les collectivités de Bahema Nord et Walendu Tati.
D’après ces députés, « les gens ont été sauvagement tuées par armes blanches et armes à feu dans ces localités alors que les ministres de l’intérieur et de la défense ainsi que le commissaire général de la police séjournent dans la région ».
Ils se disent étonnés que ces tueries continuent alors qu’un renfort militaire a été dépêché sur place.
« 1500 hommes armés à Djugu, muais les tueries continuent. C’est étonnant, c’est incompréhensible. Que l’armée et la police fassent leur travail et qu’on puisse mettre fin à ces massacres », a recommandé Reymond Tshedia, porte-parole de ces parlementaires.
Dans un entretien avec la presse locale samedi, le ministre chargé de l’intérieur Henry Mova Sakanyi a assuré la détermination du gouvernement congolais à mettre fin à ces actes d’insécurité.
Il a annoncé l’ouverture la semaine prochaine du procès public de présumés auteurs de ces violences « afin que la population soit fixée sur leurs identités ».