Le gouvernement de la RDC invite les 822 ex-combattants FDLR en transit au camp Lieutenant général Bahuma à Kisangani à se préparer à rentrer dans leur pays d’origine, le Rwanda. C’est le message que le comité national pour les réfugiés (CNR) a transmis à ces ex-combattants mardi à Kisangani. Le délégué du CNR était accompagné de celui de la MONUSCO.
Le message du CNR aux ex-combattants FDLR est clair : le gouvernement congolais envisage de fermer le camp de transit Lieutenant Général Bahuma dans un court délai qui reste à préciser et souhaite assurer leur rapatriement sur base du volontariat. L’exécutif congolais ne tolèrera plus une quelconque tergiversation de leur part, a dit Gilbert Likondo, délégué du CNR.
De son côté, le chargé du programme DDRRR de la MONUSCO en RDC a expliqué à ses ex-FDLR qu’à la suite de coupes budgétaires qui affectent depuis quelques mois la MONUSCO, la mission onusienne ne sera plus en mesure de continuer à assurer leur prise en charge.
« Avec les coupes budgétaires que la mission a connues récemment et que nous attendons durant les prochaines années fiscales, il n’y aura pas l’argent pour continuer », a expliqué à Radio Okapi Ian Rowe, directeur de la division DDRRR de la MONUSCO, assurant cependant que les réfugiés qui désireront être rapatriés volontairement avant la fermeture du site de transit au Camp Bahuma recevront des kits de réinsertion communautaire.
Les ex-combattants FDLR ont toujours émis des réserves pour regagner leur pays, disant craindre pour leur sécurité. Dans plusieurs échanges qu’ils ont eus avec les autorités congolaises sur ce sujet, ils ont toujours demandé d’être envoyés dans un pays autre que le Rwanda si la RDC ne veut plus d’eux sur son territoire.