Les habitants de la chefferie de Bukumu, territoire de Nyiragongo, et ceux de certains quartiers situés à l’ouest de Goma au Nord-Kivu, ont passé la nuit de lundi à mardi 13 février, en actionnant une série de concerts des casseroles, bidons et sifflets. Selon les habitants, l’objectif de cette manifestation était de dénoncer l’insécurité grandissante dans cette partie de la ville et du territoire.
Diverses sources administratives, policières et la population, indiquent que ce concert des casseroles et sifflets est parti du village Tingi, vers Ngangi 3, lorsque des policiers ont été interceptés en train de tracasser la population, aux environs de lundi à 21h.
L’alerte était grande à tel point qu’elle s’est rependue vers Kilujiwe, Majengo, Nyabushongo jusqu’à Ndosho et Mugunga, quartiers situés à l’Ouest de la ville de Goma, selon un hbaitant.
«L’insécurité totale qui sévit au village Ngangi 3, la grande source cette nuit, c’est la tracasserie de la police militaire. Elle a commencé à tracassé la population et la population s’est mise à siffler au point d’alerter toute la population du village. Et jusqu’à présent, la population ne sait toujours pas comment se comporter par rapport à cette insécurité provoquée par ceux qui sont censés protéger cette même population», a déploré un habitant.
De son côté, le porte-parole militaire de la 34e région militaire indique que des mesures sont en train d’être prises pour stopper cette insécurité dans la ville de Goma. C’est depuis une semaine maintenant que la ville de Goma est secouée par une vague d’insécurité.
Le mode opératoire des criminels n’est pas différent de celui des présumés rebelles ougandais de l’ADF, actifs dans le territoire de Beni, font remarquer les habitants.