Casques bleus tués à Beni : « preuve que la capacité de nuisance des ADF reste intacte », selon la société civile

La société civile de Beni estime que l’attaque de la base de la MONUSCO de Semuliki à Beni, qui a couté la vie à quinze casques bleus tanzaniens le 7 décembre dernier « prouve que  la capacité de nuisance des ADF est restée intacte, contrairement à ce qui se dit autour de ce groupe armé ».
 
Le président de cette organisation, le pasteur Gilbert Kambale, l’a dit mardi 23 janvier à son interlocuteur, le russe Dmitri Titov qui conduit la mission d’enquête de l’ONU sur ces tueries attribuées aux présumés rebelles ougandais des ADF.
 
M. Kambale recommande également un rapprochement entre militaires et civils pour instaurer la confiance.
 
Quant à la solution à préconiser pour mettre fin à l’activisme des ADF dans la région, la société civile de Beni a conseillé l’option militaire.
 
Cet échange avec la société civile de Beni marque la fin de la mission de l’équipe spéciale d’enquête sur l’attaque armée du 7 décembre 2017 qui a couté la vie à 15 casques bleus à Semuliki.
 
 
Mise en place par le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, la commission d’enquête est chargée d’examiner notamment les circonstances entourant cette attaque et évaluer la préparation globale de la MONUSCO et sa réaction aux événements.

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