La police procède à l’interpellation de quelques manifestants mardi 19 décembre au niveau du bâtiment de l'INSS et près du palais de justice à Kindu (Maniema). Radi Okapi/Photo Matthieu Ilunga
« Tout au long de 2017, des agents du gouvernement et des forces de sécurité ont systématiquement et à maintes reprises interdit les manifestations de l’opposition, fermé des médias et empêché des dirigeants de l’opposition de se déplacer librement » accuse l’O NG dans son rapport.
Dans ce document, HRW révèle que 300 personnalités politiques et activistes des droits humains ont été emprisonnés sans chefs d’inculpation avant d’être relâchés.
« Un grand nombre d’entre ces personnes ont été détenues dans des lieux secrets, sans chefs d’inculpation, ni d’accès à leurs familles ou à des avocats. D’autres ont été poursuivis en justice sur la base de chefs d’accusation fabriqués de toutes pièces », lit-on dans ce rapport.