Le député national Didi Manara a salué la promulgation de la loi électorale dimanche dernier par le chef de l’Etat. Dans une interview accordée mardi 26 décembre à Radio Okapi, ce cadre du PPRD, parti présidentiel, pense que les innovations contenues dans cette loi vont permettre notamment la moralisation et l’assainissement de la classe politique congolaise.
«Cette loi est très importante. Elle amène quand même des nouveautés. Nous allons bientôt organiser les calculs de la répartition des sièges dans chaque circonscription (…)», se réjouit le député Manara.
Il ajoute aussi que cette loi «améliore le système de représentation proportionnelle des listes par l’introduction de ce seuil-là.»
«C’est très important. Vous savez, avoir un seuil qui va amener un certain assainissement du système électoral, c’est une très bonne chose dans notre climat politique actuel», salue-t-il.
Didi Manara indique également que cette loi va «moraliser le comportement des acteurs politiques par le renforcement des conditions d’éligibilité des candidats aux différents scrutins.»
«Vous savez qu’il y a eu autant des candidats lors des élections de 2011. Maintenant, cette loi va stopper l’hémorragie et va assainir pratiquement et moraliser les acteurs politiques de la république», poursuit le député, qui rappelle que ce texte était attendu par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour la suite du processus électoral.
La loi électorale a été votée en des termes divergents à l’Assemblée nationale et au Sénat. Le seuil de représentativité est maintenu à 1% au niveau national, comme l’ont proposé les députés nationaux, contrairement au Sénateurs qui avaient voté pour le seuil à 1% au niveau des circonscriptions électorales.
Pour la caution, elle est de 1 000 USD pour les législatives. Cependant, le document final n’a pas traité de la question de la machine à voter.
Face à ces divergences, l’Assemblée nationale a bénéficié de la préséance de décisions, conformément à l’article 135 de la Constitution.