La société civile de Niangara dans la province du Haut-Uele fait état de plusieurs actes d’insécurité commis depuis deux mois à l’encontre de la population par un groupe des braconniers venus de l’étranger.
Selon des sources de la société civile de Niangara, ces braconniers, appelés « Oudas », opèrent sans être inquiétés par les forces de l’ordre.
Ils se promènent régulièrement avec leurs baïonnettes et armes à la main et forcent les habitants à leurs remettre tout ce qu’ils possèdent, rapportent ces sources.
En début de la semaine en cours, ils ont visité les marchés hebdomadaires des villages Esobe, Tundulu, Makilimbo et Magangane et ont forcé les commerçants à leurs vendre des articles aux prix qu’ils ont imposés.
L’administrateur du territoire de Niangara pour sa part accuse également ces assaillants d’être à l’origine des feux des brousses signalés récemment dans le secteur.
Ils seraient également des auteurs présumés de l’agression qu’a subie le chef de la chefferie de Manziga la semaine dernière, a-t-il accusé.
D’après lui, l’effectif réduit et moins équipé des militaires déployés dans la région ne permet pas à son entité d’organiser la traque du groupe indexé.
Contacté par Radio Okapi, le ministre provincial de l’intérieur fait savoir que les services de sécurité sont déjà à pied d’œuvre pour mettre les assaillants hors d’état de nuire.
