L’appel à la Journée ville morte diversement suivi à Bukavu


Certaines activités tournent normalement, d'autres, non à Bukavu (Sud-Kivu). Cette situation est consécutive à l’appel à la journée ville morte lancé par la société civile locale pour exiger la célérité dans le vote de la loi électorale à l’Assemblée nationale et rejeter le projet de loi sur les ASBL.
 
Ce mercredi avant midi, la principale artère de la ville, le boulevard Lumumba, était fréquentée de monde comme d’habitude. En revanche, à peine quelques motos taxis roulaient de Nguba à Labotte.
De Nyamwera à la place dite «Feu rouge», la plupart des magasins et boutiques n’ont pas ouvert. Au marché central de Kadutu, les étalages étaient vides, seules quelques marchandes exposaient les vivres le long de la rue.
 
Le marché de Nguba a connu une baisse d’activités. Claude Nyamugabo, gouverneur de province, s’est personnellement rendu au marché central de Nyawera pour encourager la population marchande à se livrer à ses activités.
 
Toutes les écoles conventionnées catholiques ont ouvert leurs portes. Mais certaines autres écoles primaires et secondaires ont renvoyé quelques élèves qui se sont présentés le matin. Toutes les stations-services de Bukavu ont ouvert. Les banques commerciales, quant à elles, sont fermées. Les organisateurs de la journée ville morte reconnaissent que la mobilisation n’a pas été totale pour la réussite de cette manifestation.

Les partis politiques de l’opposition disent soutenir toute action, qui va dans le sens de la tenue des élections au premier semestre 2018.

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