Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a documenté 704 cas des violations des droits de l’homme en octobre 2017. Selon le BCNUDH, ce chiffre représente une hausse de 60% des violations des droits humains en RDC en 2 mois.
Les principaux auteurs de ces violations sont les agents étatiques dont des éléments des forces armées de la RDC (FARDC) et les éléments de la police. Ils sont responsables de 63% des cas des violations des droits de l’homme recensés, notamment l’exécution extrajudiciaire de 56 personnes, relève l’ONU dans son rapport sur les droits de l’homme en RDC en octobre.
Cette enquête révèle également que les groupes armés sont responsables de 162 atteintes aux droits humains, avec des exécutions sommaires ayant entrainé la mort de 135 personnes en octobre 2017.
Dans son rapport, le BCNUDH souligne que les membres des organisations de la société civile sont les principales cibles de ces violations des droits de l’homme. L’Organisation onusienne note également que ces violations affectent quasiment toutes les provinces de la RDC.
Activisme des groupes armés dans le Maniema et le Haut-Katanga
Le rapport du BCNUDH a également noté une recrudescence « inquiétante » de l’activisme des groupes armés dans des provinces qui, habituellement, ne sont pas affectées par les violences. Il s’agit précisément du Maniema et du Haut - Katanga.
Le bureau conjoint de l’ONU a révélé dans son enquête qu’environ 19 personnes ont été tuées lors de récents affrontements entre Bantous et Pygmées à Pweto (Haut-Katanga). Il appelle égaement le gouvernement congolais à traduire les présumés auteurs de ces vioations en justice.
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