Plus de 170 000 réfugiés centrafricains sont recensés dans trois des quatre provinces issues du démembrement de l’Ex-Equateur dont les Nord et Sud-Ubangi ainsi que le Bas-Uele depuis le début de l’année.
Et pour assister ces réfugiés, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) fait face à plusieurs défis dont celui de l’accessibilité physique des zones où sont localisés ces expatriés.
Dans la province du Bas-Uele notamment, l’accès physique aux réfugiés centrafricains vivant dans la localité de Bondo, est très difficile a affirmé le chargé de la protection du HCR/Nord-Ubangi Trésor Kishala.
A l’en croire, pour acheminer l’assistance dans cette localité, il faut d’abord prendre des motos et ensuite des pirogues avant d’atteindre les bénéficiaires.
« On peut avoir de l’assistance mais comment faire pour faire parvenir cette assistance à ces personnes dans ces conditions. C’est très difficile » a relevé M. Kishala.
Il rapporte que pour organiser l’assistance des refugiés centrafricains localisés à Andu, une localité marécageuse dans le Bas-Uele, les préposés du HCR chargés de cette tâche ont souvent recours aux vélos. «Avec les vélos, ils font des dizaines de kilomètres pour acheminer les vivres de Yakoma à Andu et cela prend pratiquement trois semaines», note-t-il.