La RDC participe à la 23e conférence des Nations unies sur le climat (COP23), qui s’ouvre ce lundi 6 novembre à Bonn (Allemagne). Selon le président du comité préparatoire de la COP23, Albert Kabasele, la RDC va soumettre un plaidoyer sur les financements de plusieurs projets, dont celui de l’assainissement de grandes villes.
Albert Kabasele appelle les autorités provinciales à monter des projets d’assainissement des villes :
«L’intérêt de la RDC de participer à cette grande conférence, c’est d’abord que le villes de la RDC aient un financement pour l’assainissement en déchets. Lubumbashi avait déjà eu une promesse ferme d’un million de dollars américains pour le traitement des déchets. Kinshasa présente une enveloppe de 3 à 5 millions de dollars. Nous voulons aussi que tous les gouverneurs de province montent des projets pour l’assainissement des villes».
/sites/default/files/2017-11/061117-p-f-kinshasa_president_cop_23.mp3
Les enjeux
La COP23, qui débute ce lundi sous la présidence des Iles Fidji, va durer deux semaines et réunira environ 50.000 mille participants venus de partout dans le monde. La première semaine est technique. Les experts des différents pays vont travailler en commissions pour préparer la matière à soumettre lors de la semaine politique aux chefs de délégations : chefs d’Etat ou ministres des Affaires étrangères.
D’après les experts des 195 parties engagées à la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique, ce rendez-vous, est une étape transitoire, qui se tient deux ans après l'accord de Paris. Tous les pays signataires de ce document s’étaient engagés à limiter la hausse de la température moyenne de la planète à 2°C, voir 1,5 °C pour sauver l’humanité contre le réchauffement de la planète.
A la COP23 il sera donc question de passer en revue les textes afin de clôturer le programme de travail de l'accord de Paris en 2018.
A cette conférence sur le climat, les experts doivent également établir la feuille de route, avec un objectif clair pour 2018. Les experts souhaitent également que des progrès importants soient accomplis à la COP23, notamment sur le dialogue de facilitation, la perte et les dommages, la mise en œuvre de l'action.
La question relative au Fonds pour l'adaptation en soutien à l'accord de Paris devrait être résolue à la COP23. Elle ne devrait pas attendre la finalisation des travaux à la COP 24.