Trois femmes sont mortes pendant l’accouchement entre septembre et octobre dans la localité de Kabeke (Tanganyika), ont déploré, jeudi 2 novembre des sources médicales. Ces femmes meurent au moment de leurs transferts de Kabeke vers Kiyambi, deux localités distantes de 100 kilomètres.
La cause principale de cette situation est notamment le manque d’approvisionnements en médicaments.
«Depuis 2016, nous n’avons pas été approvisionnés en médicaments. Et c’est l’ONG Première urgence qui nous a donné ces médicaments. A présent, il n’y a plus rien. C’est un centre de santé de nom. Nous n’avons pas de thermomètre, pas de tensiomètre, pas de table d’accouchement, pas de microscope, pas de carnet d’hémoglobine», a indiqué un infirmier.
Au nom de toutes les femmes de Kabeke, Apolline Mukalay dit s’inquiéter à propos de la mortalité des femmes à l’accouchement:
«Je plaide par rapport au centre de santé. Les femmes sont en train de mourir au moment de l’accouchement. Certaines de nos consœurs sont décédées dernièrement alors qu’elles devaient être acheminées à Kiyambu», s’est-elle désolée.
La localité de Kabeke compte plus ou moins 3 mille habitants.