Les organisations de la société civile «Forces vives» appellent le gouverneur du Nord-Kivu à retirer son arrêté du 25 août dernier annonçant la hausse des frais scolaires pour l’année scolaire 2017-2018. Lors d’une réunion tenue vendredi 27 octobre, ces organisations ont sollicité l’implication de l’assemblée provinciale pour protéger les enfants congolais dont le droit à l’éducation est garanti par la Constitution.
«Notre grande recommandation est de demander au gouverneur de province de retirer tout simplement l’arrêté qui porte sur la hausse de prix des frais scolaires», a affirmé Bernadette Mapenzi, actrice de la société civile.
Parmi les frais majorés figure celui du bulletin qui s’élève à 1000 francs congolais (0,6 USD) au lieu de 250 francs (0, 16 USD), l’année dernière. Les frais d’assurance scolaire ont été doublés. Ils passent de 100 à 200 Francs (0, 12 USD). Les frais de fonctionnement sont désormais fixés à 2 000 francs (1, 2 USD) par trimestre, l’identification informatisée (1 500 Fc, soit 0, 96 USD), frais de minerval (1 000 francs), retrait du diplôme d’Etat 30 000 FC, près de 20 USD, confirmation de réussite (5 000 francs : 3, 22 USD), fonds provincial pour l’éducation (600 francs, 0, 38 USD).
Selon Bernadette Mapenzi, la société civile menace de demander aux parents d’élèves de garder leurs enfants à la maison à partir du 2 novembre sur toute l’étendue de la province si cet arrêté n’est pas retiré.
«Nous allons aussi demander aux chefs d’établissements à ne plus percevoir ni à verser-aux comptes qui leur ont été indiqués-les différents frais exigés. Et aussi, nous allons si le retrait n’est pas effectif, tenter une action en justice contre cet arrêté provincial», a-t-elle menacé.
Cette question divise tout de même plusieurs organisations et mouvements citoyens dans la province du Nord-Kivu. Certains s’opposent aux actions annoncées.
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