Les six pêcheurs enlevés mardi dernier par des éléments armés sur le lac Edouardn près de vitshumbi environ 22 km au nord-est de la Rwindin ont été relâchés mercredi 25 octobre après paiement d’une rançon de 600.000 francs congolais (400 USD) par personne. La société civile à Vitshumbi tire la sonnette d’alarme, car il y a de plus en plus de cas d’insécurité sur ce lac.
Les Maï-Maï Charles qui sont mis en cause, font partie des groupes armés qui tracassent et harcèlent les pêcheurs dans cette région.
Les ONG oeuvrant dans le secteur environnemental à Vitshumbi pensent que la situation devient de plus en plus préoccupante. Car c’est depuis au moins trois ans que les pêcheurs font face à l’insécurité au large du lac Edouard.
Il s’agit notamment de ceux de pêcheries de Chanika, Tsondo et Birwa, fiefs du chef milicien Charles. Là, les pêcheurs sont souvent harcelés, voire enlevés ou tués, et leur production et matériel de pêche ravis.
La société civile demande d’abord la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue de la côte ouest du Lac Edouard et l’implication active des autorités afin d’organiser des opérations de traque de ces groupes armés, qui mettent en péril les ressources halieutiques.
La « société civile environnementale » souligne que les combattants abattent les hippopotames et encouragent la pêche illicite. Ce qui a un impact négatif sur la vie socio-économique de la population riveraine du Lac Edouard, qui ne vit que de la pêche.